Bonjour
Nous savons tous qu'on peut préparer un cuivre avec le berceau mais aussi qu'on peut "éviter" ce berçage en grainant la plaque au grain d'aquatinte.
Les noirs seront moins veloutés mais on peut utiliser cet artifice partiellement et ne bercer que le stricte nécessaire.
J'ai essayé plusieurs fois et j'ai constaté que le travail au grattoir et au brunissoir est dans le cas de l'aquatinte beaucoup plus laborieux et les résultats moins convainquants qu'avec une plaque préparée au berceau.
En observant mes essais au binoculaire j'ai fait les observations suivantes:
Avec le berceau on soulève des barbes assez équivalentes à celles de la pointe sèche c'est dire retenant plus facilement l'encre mais aussi plus fragiles et donc plus faciles à travailler au grattoir et au brunissoir.
Avec l'aquatinte la surface du cuivre est couverte de petits trous dans lesquels se logera l'encre. Pour éclaircir la surface il faut soit écraser le cuivre pour repousser du cuivre et combler les trous ou avec le grattoir abaisser la surface du cuivre et dans les deux cas le travail est beaucoup plus difficile.
...A moins(je fais une supposition), de faire un grainage tel que les trous (les tailles) soient plus larges que les partie non mordues de manière à obtenir une foret de monticules plus faciles à rabattre au brunissoir ou raser avec le grattoir.
Pour obtenir un tel grainage comment jouer sur les différents paramètres: grosseur des grains, densité du dépôt de résine avant cuisson, mordant à l'acide ou au perchlorure, profondeur de la morsure...?
Qui a expérimenté dans ce domaine?
amicalement
Nous savons tous qu'on peut préparer un cuivre avec le berceau mais aussi qu'on peut "éviter" ce berçage en grainant la plaque au grain d'aquatinte.
Les noirs seront moins veloutés mais on peut utiliser cet artifice partiellement et ne bercer que le stricte nécessaire.
J'ai essayé plusieurs fois et j'ai constaté que le travail au grattoir et au brunissoir est dans le cas de l'aquatinte beaucoup plus laborieux et les résultats moins convainquants qu'avec une plaque préparée au berceau.
En observant mes essais au binoculaire j'ai fait les observations suivantes:
Avec le berceau on soulève des barbes assez équivalentes à celles de la pointe sèche c'est dire retenant plus facilement l'encre mais aussi plus fragiles et donc plus faciles à travailler au grattoir et au brunissoir.
Avec l'aquatinte la surface du cuivre est couverte de petits trous dans lesquels se logera l'encre. Pour éclaircir la surface il faut soit écraser le cuivre pour repousser du cuivre et combler les trous ou avec le grattoir abaisser la surface du cuivre et dans les deux cas le travail est beaucoup plus difficile.
...A moins(je fais une supposition), de faire un grainage tel que les trous (les tailles) soient plus larges que les partie non mordues de manière à obtenir une foret de monticules plus faciles à rabattre au brunissoir ou raser avec le grattoir.
Pour obtenir un tel grainage comment jouer sur les différents paramètres: grosseur des grains, densité du dépôt de résine avant cuisson, mordant à l'acide ou au perchlorure, profondeur de la morsure...?
Qui a expérimenté dans ce domaine?
amicalement