Bonjour,
Je viens de découvrir la superbe exposition de l'œuvre gravée de Matisse au Cateau.
Il a réalisé 4 gravures sur bois, jamais repris, technique trop longue et difficile pour retrouver sa liberté de trait.
étaient présentée avec 2 plaques.
1er étonnement, les plaques étaient très profondément creusées (bois de fil à hauteur typographique).
2e étonnement, le noir était modulé, particulièrement dans un détail de tête ou les yeux étaient plus noir ainsi que deux traits qui se superposaient à une courbe. Pour être clair, imaginez une croix. Le trait horizontal est le principal, il de module au gris au milieu, et le trait vertical est noir, donnant l'impression de se superposer au premier. Deux plaques ? Une impression avec un encrage avec essuyage léger et reprise au pinceau sur la verticale ? Un encrage peinture comme à la japonaise ?
Que neni. En observant la plaque, un infime coup de gouge dans l'épaisseur du bois pour la désépaissir pour qu'au tirage sur une presse typo bien réglée, la différence de pression module des gris.
3e étonnement, pour lequel je n'ai pas d'explication, le relief semble être parfaitement lustré au graphite. Hypothèse, ce pourrait être une technique de lissage/polissage du bois. Il ne me semble pas avoir lu de textes présentant cette approche de préparation des plaques avant tirage. Quelqu'un peut argumenter ?
Je viens de découvrir la superbe exposition de l'œuvre gravée de Matisse au Cateau.
Il a réalisé 4 gravures sur bois, jamais repris, technique trop longue et difficile pour retrouver sa liberté de trait.
étaient présentée avec 2 plaques.
1er étonnement, les plaques étaient très profondément creusées (bois de fil à hauteur typographique).
2e étonnement, le noir était modulé, particulièrement dans un détail de tête ou les yeux étaient plus noir ainsi que deux traits qui se superposaient à une courbe. Pour être clair, imaginez une croix. Le trait horizontal est le principal, il de module au gris au milieu, et le trait vertical est noir, donnant l'impression de se superposer au premier. Deux plaques ? Une impression avec un encrage avec essuyage léger et reprise au pinceau sur la verticale ? Un encrage peinture comme à la japonaise ?
Que neni. En observant la plaque, un infime coup de gouge dans l'épaisseur du bois pour la désépaissir pour qu'au tirage sur une presse typo bien réglée, la différence de pression module des gris.
3e étonnement, pour lequel je n'ai pas d'explication, le relief semble être parfaitement lustré au graphite. Hypothèse, ce pourrait être une technique de lissage/polissage du bois. Il ne me semble pas avoir lu de textes présentant cette approche de préparation des plaques avant tirage. Quelqu'un peut argumenter ?