Comment préparez-vous vos supports pour la taille d'épargne

Bonjour,
Voici une petite vidéo qui pose la question de la préparation et qui propose une solution.
https://www.youtube.com/watch?v=4ZAPCqpTl_g
Pour le même contreplaqué de peuplier dit japonais, je l'ai enduit deux ou trois fois d'un mélange huile de lin et térébenthine. Dans l'idée, c'était pour nourrir, renforcer la surface et pouvoir poncer. Mon étonnement a été que le bois se retrouve très souple et se coupe très bien dans le travers du sens des fibres, sans échardes à un point que je n'envisageais pas du tout avant de le faire.
À tester en comparant avec la gomme-laque ainsi que la profondeur atteinte par les produits.

Quand je travaille sur medium, je prépare avec 1/3 couches de bouche-pore acrylique (du Klir ferait le même effet) puis 1 à 2 couches de gesso dilué pour pouvoir dessiner et avoir 3 couleurs : dessin, fond, surface gravée.
Je cherche, pour renforcer mes reliefs fins, une colle de renfort qui n'épaississe pas la gravure. Le Klyr est déjà trop épais. On vient de me proposer le methyl cellulose très dilué. C'est la colle à papier peint. Problème c'est une colle à l'eau et réversible.
Quelqu'un a une idée ?

Et je vais comparer les 4 préparations sur le médium, Légèrement assouplir le médium tout en renforçant la colle sur un petit millimètre serait très bien.

Comment préparez vous le lino ?

pour ma part je grave sur du contre plaqué que je nourris un mois au préalable du mélange que tu cites ... Au début ce fût un essais et finalement c'est top. Les plus

• plus facile a graver surtout pour les arrondis
  
• bien moins de variations du bois dût à l'hygrométrie
  
• j'ai l'impression que mon bois est bien moins fragile
  
• possibilité d'une gravure plus fine  
  

Le procédé consistant à traiter une plaque de boiss avec plusieurs couches d'un mélange térébenthine/huile de lin donne de bons résultats.
L'huile de lin est siccative et crée une couche de résine dure plus ou moins profonde. Cette couche de résine permet une taille pus nette et moins sensible au fil du bois. La térébenthine permet à l'huile de lin de pénétrer plus en profondeur.
Il faut passer au moins 3 couches en laissant sécher au moins une semaine entre chaque couche. Il faut donc préparer ses plaques à l'avance.

Merci de tes confirmations.
Un graveur rencontré cet été nourrit son bois à la paraffine appliquée à chaud, et de préférence de la paraffine dentaire plus compacte, semble-t-il.
J'ai vu chez mon droguiste.com un produit destiné à stabiliser les bois verts, utilisable ?
Et peut-être un produit qui pourrait remplacer le Rhodapas deGoetz, mais ennuyeux passant d'un plastique plus proche du vynil vers un acrylique.
Il faut que je retrouve mes notes pour ces deux produits.

Je préfère m'en tenir à des produits 'simples' : huile de lin issue du lin (qui pousse en Normandie) , térébenthine issue du pin des Landes.
Je ne suis pas convaincu par la solution à base de paraffine qui n'est pas siccative, mais il faut essayer
J'ai par ailleurs une question concernant le report du dessin sur plaque lino dans la technique "plaque perdue", je cherche une solution pour éviter que le dessin disparaisse au fil des couches d'encre déposées sur la plaque. Dès la deuxième ou troisième couche mon dessin n'est plus lisible : quel crayon ou stylo utiliser ? faut-il vernir le dessin ? une solution ?

Bonjour Nyckian,
Je ne peux te donner que la formule utilisée par Claude Huart dont tu pourras trouver des vidéos sur le Net.
Il peint sa matrice avec des peintures acryliques préparées en pot et diluées pour que le film se tende en faisant le moins de surépaisseur possible. La Flashe, couleur vynilique qui a l'air d'être à nouveau commercialisée serait-elle plus facile à tendre, peut-être ? Pose des couleurs dans l'ordre d'impression. Et comme l'encre à l'huile et son nettoyage à l'essence n'attaque pas l'acrylique. Dans les faits, il ne cherche pas une impression parfaitement nickel sur papier lisse et favorise l'utilisation de papier à grain pour retrouver un peu de matière et d'irrégularité de la peinture à l'huile, qu'il a déjà réalisée et qui lui sert de modèle. Il encre aussi très gras et sous forte pression sur des presses à épreuves avec papier margé et pincé. Cet ensemble de critères fait que les variations d'épaisseur sur la matrice ne lui posent pas de problème.
Pour ma part, et je travaille plutôt en monochrome, j'applique un vernis à l'essence pour tableau acrylique sur un dessin à l'encre de Chine. Je vais essayer du vitrificateur à parquet à l'eau, en espérant qu'il ne diluera pas l'encre de Chine le temps de l'application

Merci Pierre pour ces infos,
J'ai revu les vidéos de Claude Huart , il travaille avec du médium de 10mm d'épaisseur. Du coup, il est facile des dessiner les traits ou de peindre les surfaces avec une peinture acrylique diluée. Le problème est différent avec le lino un peu gras en surface.
Je trouve que l'idée de poser un vernis acrylique après avoir dessiné sur la plaque est intéressante. Je vais essayer.

Attention, ce que j'utilise est un vernis à l'essence pour peinture acrylique.
Et pour moi, c'est indispensable, le dessin est réalisé à l'encre de Chine, il me faut passer un vernis à l'essence qui ne la dilue pas. Et qui se tende très bien pour conserver de beaux aplats en essayant d'imprimer avec le moins de pression possible. Je ne peux pas utiliser un vernis gouache, l'alcool va attaquer mon fond de gesso.