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impression sur transparent

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1impression sur transparent Empty impression sur transparent Ven 19 Mar 2010 - 11:06

jeanclaude

jeanclaude

Bonjour à tous.
L'impression jet d'encre sur transparent est déclinée de bien des manières différentes.
En ce qui concerne nos besoins pour la gravure en creux, héliogravure, photopolymère, nous devons imprimer des positifs.
1 - Ces positifs doivent être en ton continu s'ils sont destinés à une exposition de la plaque grainée par un agent mécanique (résine ou Aérographe) ou post-exposée sous une trame aléatoire. Dans ce cas il faut une (ou plusieurs) encre suffisamment opaque aux U.V. pour obtenir un écart de densité suffisant (1,4 à 1,7 suivant les praticiens)
Les imprimantes comme l'ancienne 1160, ou 3000, la 1290, la 1400 conviennent avec leurs encres à colorants. Les Epson 2400 actuelles semblent très bien adaptées (avec je crois des encres ultrachromes)

2- Ces positifs doivent être constitués de points aléatoires et ne pas dépasser une couverture de 70% avec le film polymère et 85% avec les plaques polymères (est-ce correct Jean Philippe?)
Pour cela les anciennes 1520 conviennent très bien ainsi que les 3000 selon leurs utilisateurs.
J'ai une 1520 en bon état mais 1) je ne trouve plus l'ancien driver qu'on utilisait sous Mac OS9, et 2) cette machine même bien réglée (alignement des têtes) fait du lignage qui parait-il ne se voit pas à l'encrage et à l'impression de la plaque. Qui peut me répondre sur ces deux points concernant la 1520? Je crois que François la connaît bien.
merci

2impression sur transparent Empty Re: impression sur transparent Sam 20 Mar 2010 - 12:01

Invité


Invité

Je n'utilise que le premier protocole -2 expositions trame puis positif- avec les plaques photopolymères
La trame que j'ai fait flasher à une définition de 2540dpi, beaucoup plus fine que les possibilités de séparation d'une imprimante
(Les trame qu'on trouve toutes faites, sont assez chères mais si on fait attention ça se garde longtemps)
Aussi cela me permet d'avoir un vrai ton continu pour le positif et pour la gravure

Je cherche le temps d'exposition sous trame minimum avant que les "puits" lâchent -> j'obtiens mon noir max
Il s'agira de mon temps de base d'expo sous trame
Ensuite, en gardant toujours ce temps sous trame, je cherche à caler mon positif.
J'utilise une gamme type stouffer et j'expose de façon à obtenir une échelle de gris avec un blanc max et un noir max
J'utilise une gamme comme ci-dessous afin de déterminer quelle encre filtre le mieux la gamme d'uv, émis par ma lampe, susceptible de réagir avec le polymère.
impression sur transparent Charte12
Il faut obtenir une gamme complète (blanc max noir max) la plus douce possible
Puis j'utilise ce petit script à insérer dans photoshop : Chart Throb
Et j'obtiens rapidement ma courbe, que je lisse, à placer sur mon fichier...
Tout ça est très empreint au tirage photo et s'éloigne un peu de la gravure, toutefois ça se fait assez vite et on obtient de bons résultats...

En ce qui concerne le film photopolymère, il me semble plus juste de fonctionner avec une seul exposition
La limite % à fixer sur son fichier dépend de nombreux paramètres (encres, transparent, rip, profils, ...)
70% peut être une base à affiner
Attention par exemple faites flasher un positif limité à 85% et vous obtiendrez un bon gros trou dans vos noirs profonds

3impression sur transparent Empty Re: impression sur transparent Dim 21 Mar 2010 - 8:02

jeanclaude

jeanclaude

Bonjour à tous.
Merci Jean-Philippe pour ces précisions opératoires.
Comme tu le sais je n'utilise pas les plaques photopolymère, j'y vois deux inconvénients: le prix beaucoup plus élevé et aussi la nécessité d'avoir un massicot pour couper des bouts d'essais et réduire ainsi la dépense. Le découpage à la cisaille ou au cutter donne avec le support acier des morceaux incurvés qui ne permettent plus le contact même sous la pression du châssis pneumatique.
J'ai souvent râlé en lisant le livre de Dan Welden "Printmaking in the sun" qui fait joyeusement des essais d'exposition au soleil avec des plaques qu'il doit avoir en discount pour prendre des risques pareils.
Je crois comprendre que ton échelle de couleurs ne sert qu'une fois à l'étalonnage pour décider de la couleur qui retient le mieux les U.V. ? Cela me rappelle l'utilisation de la couleur pour les négatifs destinés aux procédés de tirages par contact type sels de fer, papier salé, palladium etc. Dans le livre de Burkholder on passe l'image de niveaux de gris en couleur indexées et on utilise le cocktail Cyan 0/ Magenta 71/Yellow 71/ Black 0.
Apres avoir beaucoup travaillé sur film photopolymère, à l'époque où tu préparais ta thèse, j'ai presque complètement arrêté, pour des méthodes plus classiques. J'avais espéré obtenir de bonnes impressions de photographies, idéalement comparables à l'héliogravure que j'avais un peu pratiquée avec Claude Plessier mais j'ai été dégoutté par les piètres résultats. Il aurait fallu pour allonger la gamme des gris travailler en plusieurs plaques, faire les repérages, utiliser plusieurs encres et enfin retravailler les multiples pétouilles. Bref ça devenait une galère pour un résultat incertain.
J'y reviens un peu maintenant en acceptant ces limitations mais en profitant des facilités créatives offertes par le film.
Cependant les meilleurs résultats , pseudo héliographiques, que j'avais obtenus l'ont été avec deux expositions: sous trame et sous diapositifs.

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