Bonjour
Depuis bien longtemps j'apprécie fort les gravures de Stanley William Hayter, ces gravures couleurs en une seule plaque, utilisant les différences de viscosité entre les encres.
La démarche d'Hayter et sa manière d'animer l'Atelier 17 m'ont toujours intéressé
Je suis récemment passé aux actes et j'ai commencé des essais partiels correspondant à la première manière d'Hayter. C'est à dire jusqu'ici en utilisant des pochoirs pendant l'encrage. (les stencils)
J'espère passer ensuite aux plaques à plusieurs niveaux de morsure ouvrant toutes les possibilités d'encrage aux rouleaux de différentes duretés.
Au bout d'une vingtaine d'essais étalés sur deux semaines de travail assidu je commence à obtenir des résultats "montrables". Encourageant!
Quelques premières remarques pratiques:
-L'espace nécessaire est multiplié par quatre, au minimum. trois surfaces d'encrage, plus un emplacement pour les rouleaux (deux au minimum).
-Nécessité de bien réfléchir à la succession des opérations, j'ai failli abandonner avant de m'apercevoir d'une interprétation systématiquement fausse des séquences d'encrage.
-Le matériel est plus important: des couteaux et spatules en nombre suffisant, des surfaces lisses (dalles de verre) pour répartir l'encre sur les rouleaux, des encres de couleur, de l'encre transparente, de l'huile à diluer pour ajuster les viscosités et surtout des rouleaux au diamètre suffisant pour couvrir toute l'étendue de la plaque (en ce qui concerne mon atelier deux rouleaux de 10cms de diamètre et de 30cm de large, un dur et un plus tendre (degrés shore 60 et 30/35)
-nécessité d'un bon "réglage" de l'épaisseur d'encre sur les rouleaux, question de pratique
- l'importance de la pression du rouleau sur la plaque, (avec le rouleau dur la main légère: juste le poids du rouleau)
-Enfin le nettoyage après chaque tirage de la plaque et des rouleaux et le nettoyage général en fin de séance représentent un travail important (les rouleaux sont chers et doivent être préservés). Forte consommation de solvant et de chiffons, les papier essuie tout sont insuffisants.
Mais c'est passionnant et assez magique.
Je vais faire des essais avec des encres lavables au savon, encres Akua ou waterwashable (Charbonnel ou Caligo) pour diminuer cette contrainte du nettoyage.
Depuis bien longtemps j'apprécie fort les gravures de Stanley William Hayter, ces gravures couleurs en une seule plaque, utilisant les différences de viscosité entre les encres.
La démarche d'Hayter et sa manière d'animer l'Atelier 17 m'ont toujours intéressé
Je suis récemment passé aux actes et j'ai commencé des essais partiels correspondant à la première manière d'Hayter. C'est à dire jusqu'ici en utilisant des pochoirs pendant l'encrage. (les stencils)
J'espère passer ensuite aux plaques à plusieurs niveaux de morsure ouvrant toutes les possibilités d'encrage aux rouleaux de différentes duretés.
Au bout d'une vingtaine d'essais étalés sur deux semaines de travail assidu je commence à obtenir des résultats "montrables". Encourageant!
Quelques premières remarques pratiques:
-L'espace nécessaire est multiplié par quatre, au minimum. trois surfaces d'encrage, plus un emplacement pour les rouleaux (deux au minimum).
-Nécessité de bien réfléchir à la succession des opérations, j'ai failli abandonner avant de m'apercevoir d'une interprétation systématiquement fausse des séquences d'encrage.
-Le matériel est plus important: des couteaux et spatules en nombre suffisant, des surfaces lisses (dalles de verre) pour répartir l'encre sur les rouleaux, des encres de couleur, de l'encre transparente, de l'huile à diluer pour ajuster les viscosités et surtout des rouleaux au diamètre suffisant pour couvrir toute l'étendue de la plaque (en ce qui concerne mon atelier deux rouleaux de 10cms de diamètre et de 30cm de large, un dur et un plus tendre (degrés shore 60 et 30/35)
-nécessité d'un bon "réglage" de l'épaisseur d'encre sur les rouleaux, question de pratique
- l'importance de la pression du rouleau sur la plaque, (avec le rouleau dur la main légère: juste le poids du rouleau)
-Enfin le nettoyage après chaque tirage de la plaque et des rouleaux et le nettoyage général en fin de séance représentent un travail important (les rouleaux sont chers et doivent être préservés). Forte consommation de solvant et de chiffons, les papier essuie tout sont insuffisants.
Mais c'est passionnant et assez magique.
Je vais faire des essais avec des encres lavables au savon, encres Akua ou waterwashable (Charbonnel ou Caligo) pour diminuer cette contrainte du nettoyage.
Dernière édition par jeanclaude le Dim 20 Jan 2013 - 14:22, édité 2 fois