Organisation de l'atelier

Bonjour. J'ai choisi ce titre de sujet un peu large de manière à nous permettre d'y parler des équipement divers qui nous sont nécessaires.

Je commence par une question à propos de l'éclairage ambiant de l'atelier quand on manipule les photopolymeres.
Dans mon atelier précédent j'utilisais une ampoule jaune au plafonnier, genre ampoule répulsive aux insectes. C'est une ampoule ordinaire à culot à vis et donnant une lumière jaune ne voilant pas le polymere.
Cependant c'est une contrainte si on veut un atelier bien éclairé pour les autres activités. Même pour couper le film polymere autour de plaque, il faut pas mal de lumière pour faire la chose proprement.
Comment êtes vous organisé à ce propos?

enfin, ..
.je suis ravie de voir qu il y a une personne 'chalcographe ' j ai travaillé dans le temps avec de l'encre chalcographique et n 'en ai plus trouvé , j avais eu des résultats étonnants.
oui , je suis passée au tout à l'eau et je m'en porte très bien;
l'aquatinte , je la fais avec l'aérographe et c 'est le pied.
j'en raffole .
filmphotopolymer, je supprime un peu de lumière quand je coupe le film , je suis avec des néons 'lumière du jour ' et j ai fait tellement d'essais.et en fait encore avec le zinc que je m'en mettais plein le nez .., n'ayant pas d 'extracteur..je travaille à l'extérieur,maintenant
je ne suis pas une puriste du tout non toxique , je trouve que c'est pas mal..
A+.E.

Elisabeth, pourrais tu en dire un peu plus sur cette question d'éclairage quand tu manipules le photopolymere.
D'accord ce n'est pas du film ni même du papier photographique mais quand même il faut prendre des précautions.La pratique du pre-flashage en tirage sous trame montre qu'un exposition même courte peut changer beaucoup le rendu des gris. Justement les néons lumière du jour sont actiniques, bien plus qu'une simple lampe à incandescence.
La lumière jaune est recommandée mais peut être une lampe de 40 watts à deux mètres ne fait a d'effet, il faudra que je fasse quelques essais pour m'en assurer.
Qui d'autre a des données sur la question?
Je me demande comment cela se passe dans tes cours Filip à ce sujet.

Dans les cours d'Elisabeth, ça ce passe bien. J'y ai trouvé, ce que je cherchais professionnalisme, passion et chaleur autour d'un même centre d'intérêt
Je viens d'organiser mon atelier pour le photopolymere, dans une pièce noir et j'ai changé les 4 ampoules halogènes de mon plafonnier par des LED jaunes. on y voit assez bien.
J'ai fabriqué ta planche sous vide, Top, top ... pour avoir essayer celle achetée toute faite chez Elisabeth, rien à voir.
Pour laminer les films en revanche j'ai acheté du matériel "a maroufler" les films adhésifs sur les vitrines, bien plus maniable que les raclettes "à laminer"
Pour asperger la plaque avant laminage j'ai préféré prendre un Brumisateur (pour huile, que l'on trouve chez les cuisinistes) les particules d'eau sont plus fine donc plus facile à chasser ...
Et je confirme Elisabeth m'a convaincu, je suis devenue fan de l'aquatinte à l'eau à l'Aérographe !!!
Moi qui n'aimait pas cette technique .... je signe et re-signe .

Moi je coupe proprement le film en lumière réduite (40 w à incandescence à quelques mètres).
(Une lampe frontale à LED ferait l'affaire? on verrait ce qu'on fait!)
Après séchage, si du film déborde, un coup de cutter suffit.
Un petit coup de papier de verre extra fin après post exposition finit par affiner la netteté des bords de plaque.
à voir aussi l'épaisseur de la plaque support!
Quelqu'un a d'autres trucs de laminage?

Bonjour à tous
Se nettoyer les mains est le petit problème du graveur, surtout si on veut éviter l'emploi de diluant comme l'essence, le white spririt ou même l'Avisol qui bien que moins riche en aromate reste un diluant volatil.
J'emploie une pâte protectrice en début de séance d'encrage et d'impression.
Vendue en pot dans les pharmacies sous le non d'ISOLEX 10 cette pâte de couleur rosâtre, non abrasive est un protecteur de la peau, on dit un gant chimique. On touche la pâte du bout des doigt pour en faire pénétrer un peu sous les ongles ensuite la valeur d'une noisette est répartie sur les mains en frottant comme si on savonnait jusqu'à ce qu'elles paraissent sèches.
Apres la séance sous le robinet, toute l'encre grasse disparaît, les parties de la peau les plus marquées frottées si nécessaire avec une éponge ou un chiffon.
Aucune odeur, pas de gerçure, le nettoyage non-toxique pour les encres grasses!.

Pour les encres grasses, je me lave les mains avec un mélange d'huile d'olive, huile de noix et d'huile onagre, en frottant bien avec une brosse à ongle .
cela dilue le gras de l'encre des mains ... gras sur gras ... après je lave mes mains au savon et eau tiède.
ça marche bien ... sauf pour les ongles ... ou j'ai du mal à tout enlever ...

J'utilise peux de produits chimiques. et j'ai découvert le soja à la place de l'alcool à brûler pour dégraisser les plaques ...
en faite ... l'atelier est parfois un prolongement de ma cuisine ....

pour l'encre et surtout la mécanique, ( eh oui les pressses c'est de la mécanique !) voici ma méthode
huile de table -la moins chère en grande surface, type promo, bien enduite sur les mains, en frottant les mains, et en insistant sur les zones "plus sales"
ensuite j'essuie presque à sec avec un sopalin, (le "calchographe" appelle cela du salopin ce qui, dans ce cas est parfaitement juste )
puis savon et brosse à ongle.
résultat, mains très douce et nickelles ! (enfin je dis ça pour les dames !
les huiles de perlinpinpin c'est fort bien mais coûteux et dur à trouver
on s'embête assez à trouver les bons produits en gravure
amitiés à tous

Bonjour
L'huile de table bien sur! D'ailleurs dans mon intervention à propos de l'Isolex j'ai oublié de dire que pour le lavage final il faut du savon, le savon de Marseille est parfait.
Toutefois l'Isolex qui ne revient pas cher car on en utilise très peu à chaque fois, est un protecteur qui empêche l'encre et les produits qu'elle contient de pénétrer dans l'organisme.