probleme positif jet d'encre / photopolymere

Bonjour à tous,

Après quelques mois d'arrêt de gravure (changement professionnel), je recommence a faire mes expérimentations autour du photopolymère.

J'utilise les plaques TOKSOLAR de chez JoopStoop, après un stage avec Lucas.

Mes positifs sont imprimés sur du Copyjet Agfa, a l'aide d'une Epson 3800.
Mon problème: il y a transfert d'encre pigmentaire du transparent vers la plaque polymère, pendant l'insolation sous vide.

Avez vous déjà rencontré ce problème? quelle est la solution? un séchage du transparent de longue durée du transparent(j'ai laissé 2 heures, essayé un passage au sèche cheveux...)? une protection de l'encre sur le transparent (fixatif ou vernis?)? intercaler une feuille de Mylar entre la plaque et le positif? insoler le positif a l'envers, émulsion opposée à la plaque, au risque d'avoir un flou?

merci de vos réponses et bonnes vacances à ceux qui y sont!

@+

Christophe

Bonsoir Christophe
Je n'ai pratiquement pas tiré sur plaques polymère, seulement utilisé les films.
Ce qui t'arrive peut avoir deux causes indépendantes ou liées: une charge d'encre trop importante sur le copyjet et/ou une pression trop forte dans l'insoleuse.
En ce qui me concerne je n'ai plus jamais rencontré ce problème en imprimant en symétrie horizontale et en retournant le positif sur film copyjet.
Si tu utilise une source UV ponctuelle - très fortenent cpnseillée pour les images tramées ce qui est le cas, il n'y a pas de flou décelable.
Si tu utilises un banc de tubes le flou peut être plus prononcé et d'autres inconvénients apparaissent comme l'élargissement des points et une modification du rendu.
On entre alors dans des problèmes de typo.
Amicalement

Bonsoir Jean Claude!
un de mes correspondants me propose de mettre du talc sur la plaque... que penses tu de cette solution?

amitiés

Christophe

ça marche en effet , tout l'art consiste à essuyer le talc tout en en laissant très peu, pratiquement invisible à l'oeil nu.
Tu n'as pas dit quel type d'insoleuse ? si c'est ponctuel tu retournes et c'est parfait.
Si tu as récupéré une insoleuse type arts graphiques elles sont le plus souvent à éclairage ponctuel.
Pour les images type photographique ce qui fonctionne le mieux c'est la double insolation trame et ensuite positif, dans ce cas tu n'a pas à incorporer un tramage aléatoire à l'image, tu imprimes ton positif en ton continu, comme une belle diapositive argentique N&B avec des noirs noirs (et non pas gris --70% à 75% etc..).

Je ne pratique presque plus le polymère, si c'est pour avoir un bon rendu photographique il y a l'héliogravure sinon le tirage charbon est très beau et rend toutes les subtilités du négatif.
Mais il est vrai que J'ai obtenu d'assez bons résultats avec le Puretch laminé sur du cuivre

Je vais essayer le talc...
J'ai une insoleuse à tube avec beaucoup de tubes assez serrés et une bonne distance entre les tubes et la surface insolée. Je ferais aussi un essai retourné.
En fait, je suis pleine periode de calage et de calibration du labo, on a passé deux jours a faire des gammes de gris avec Christian ... donc palladium/platine, cyano et gomme, pour finir par le polymer...La courbe pour le polymer est un peu dure a trouver (en gros 10-15% de la gamme est exploitable en gris...), mais je bute surtout sur ce "collage" d'encre!!!


@+

Christophe
PS: blanc de Meudon et talc, c'est pas pareil????