L'usage du photopolymère se répand rapidement, sur les vidéos, dans les ateliers collectifs ou privés.
Un phénomène explicable mais un peu envahissant:
C'est rapide et assez facile puisqu'on fait l'économie de l'apprentissage du burin, ou de la pointe ou du berceau, puisqu'on n'a pas à apprendre à poser un bon vernis dur ou mou. Plus besoin de sentir dans ses mains la résistance du métal, plus besoin de suivre et deviner les effets de la morsure.
plus besoin de savoir cuire un grain de résine...j'en passe.
Un dessin ou un lavis s'enregistre assez facilement dans une couche photopolymère, au fond pas besoin d'être formé aux techniques du graveur.
Cependant si on veut obtenir un résultat précis, l'élaboration de la plaque devient plus difficile, les réglages plus pointus, faut il un préflashage en plus des deux insolations? Avec la reproduction photographique toute cette facilité disparaît, le travail devient extraordinairement exigeant, on doit faire beaucoup de plaques approximatives avant d'obtenir une résultat à peu près satisfaisant.
L'objection consistant à dire que la gravure polymère n'est pas la reproduction photographique n'est à mon avis pas valable. La reproduction d'une image en ton continu sur film ou transparent est révélatrice des difficultés à obtenir l'image voulue.
Pourquoi être soudain laxiste quand il s'agit d'une image manuelle sur calque, frottages au crayon, lavis etc.?
Plus rapide, plus facile, sans danger, parfait pour un hobby.
Le danger n'est plus la toxicité, il est remplacé par la facilité.
Un phénomène explicable mais un peu envahissant:
C'est rapide et assez facile puisqu'on fait l'économie de l'apprentissage du burin, ou de la pointe ou du berceau, puisqu'on n'a pas à apprendre à poser un bon vernis dur ou mou. Plus besoin de sentir dans ses mains la résistance du métal, plus besoin de suivre et deviner les effets de la morsure.
plus besoin de savoir cuire un grain de résine...j'en passe.
Un dessin ou un lavis s'enregistre assez facilement dans une couche photopolymère, au fond pas besoin d'être formé aux techniques du graveur.
Cependant si on veut obtenir un résultat précis, l'élaboration de la plaque devient plus difficile, les réglages plus pointus, faut il un préflashage en plus des deux insolations? Avec la reproduction photographique toute cette facilité disparaît, le travail devient extraordinairement exigeant, on doit faire beaucoup de plaques approximatives avant d'obtenir une résultat à peu près satisfaisant.
L'objection consistant à dire que la gravure polymère n'est pas la reproduction photographique n'est à mon avis pas valable. La reproduction d'une image en ton continu sur film ou transparent est révélatrice des difficultés à obtenir l'image voulue.
Pourquoi être soudain laxiste quand il s'agit d'une image manuelle sur calque, frottages au crayon, lavis etc.?
Plus rapide, plus facile, sans danger, parfait pour un hobby.
Le danger n'est plus la toxicité, il est remplacé par la facilité.