Bonjour
Pour la gravure je n’ai pas d’expérience directe...
J’ai appris à fabriquer mes propres couleurs à l’huile et à la tempéra.
Je dispose de tout le matériel.
Mais maintenant que j’ai satisfait ma curiosité, je m’en soucie beaucoup moins car je me rends compte qu’il y a déjà beaucoup de choses que je peux faire très bien avec de bonnes couleurs du commerce…
Et que j’arrive même aussi avec des couleurs bas de gammes et du matériel bon marché à obtenir d’autres résultats intéressants. C’est vrai que le public n’est pas toujours exigeant… et c'est vrai que parfois on a des préjugés sur ce qui est bien et ce qui l'est moins..
Voir la copie que j’ai faite du tableau du Caravage « Souper à Emmaüs » dans la vidéo en saisissant « journées européennes des métiers d’art la Charité sur Loire 2013 » La copie apparaît au bout de 1mn40s
https://www.youtube.com/watch?v=HsOgR_hXnb4
Donc,
Fabriquer ses propres couleurs me paraît utile dans des cas précis, de restauration, de copie d’anciens comme le Caravage, pour s’assurer du contenu réel de la couleur obtenue, etc. Pour maîtriser ses couleurs avec une quantité proportionnée de la charge, pour la recherche d’une onctuosité ou viscosité donnée, pour une transparence… Et pourquoi pas un plaisir personnel…
Ce n’est pas compliqué en soi mais cela demande un tour de main… Certains pigments par exemple demanderaient à être broyé de gauche à droite et d’autre de droite à gauche…
J’utilise une plaque de verre et une molette…
En effet, dans le cas de la peinture à l’huile, les couleurs vendues dans le commerce ont une composition difficile à bien connaître…
Elles sont broyées en général avec de l‘huile de lin crue.
Quand la réputation de l’huile cuite est d’être plus siccative, de donner à la matière picturale plus d’éclat et d’être plus dure et plus résistante. Je pense personnellement l’avoir vérifié.
Sinon il y a l’huile d’oeillette qui ne jaunit pas et que certains fabricants réservent au blanc.
Mais à savoir encore :
Les couleurs à l’huile d’aujourd’hui contiennent souvent en plus des résines acryliques…
Qui peuvent me dit on entre autres, accélérer le séchage. (A noter encore pour bien comprendre ce qui se passe, que les résines acryliques ne sont pas au sens propre, solubles dans l’eau Leurs liants sont des alcools (alcool d’Esther).
Et la bonne définition d’une peinture acrylique du commerce devrait être celle ci: "une dispersion physique dans l’eau"…
J’en reviens à ton point de départ : maintenant que je sais fabriquer moi-même mes couleurs , je n’y attache plus une aussi grande importance …
pour plus d'informations
il y a des bons sites qui expliquent tout cela il y avait "dotapéa "mais il semble ne plus être accessible
mes professeurs étaient Joseph Sheppard et David Cranswick de bonnes pointures
A plus
Daniel