Des ciseaux, des lames de rasoir à tranchant unique, un couteau X-acto ou un couteau à biseauter pour trancher le carton épais ou mince, une scie à métaux pour la masonite, des cisailles en étain pour le métal ou les cartons lourds, des couteaux de peintre, des pinceaux à colle, des poinçons, tout peut être utile. Papiers, tissus, ficelles, adhésifs, papier de verre, sable de plage ou à mortier, toutes grosseurs de carborundum, grains de café, coquilles de noix broyées (on les emploie dans le bâtiment en les mêlant aux peintures), colle Elmer, pâte à modeler, couleurs et gesso acrylique, polyesthers, résines époxy, ciment Duco, mastic de Durham (mêlé à la colle Elmer), laque, sciure, déchets industriels et domestiques, et ainsi de suite ad infinitum. Le matériau choisi pour supporter le collage ne se contente pas obligatoirement d'une tonalité uniforme. Il peut être essentiel pour la composition d'embellir la plaque choisie au burin, à l'eau-forte, en la taillant comme un bois ou autrement; il faut le prévoir dès le départ. La préparation de la plaque ressemble à une construction.
Louis Lo Monaco - p. 200
Après qqs rappels de base, ne pas dépasser 5 mm en tout (2 mm plaque et 3 mm relief) Utiliser du papier épais, (j'ajouterais bien encollé de type Hahnemuhle par exemple), de multiples épaisseurs de vieux langes ou une plaque de mousse de caoutchouc de 2,5 à 5 cm d'épaisseur (difficile à trouver et sûrement assez cher). Avec ma presse d'occas, étaient fournis des vieux langes et une bonne série de bulgom. trouver du bulgom sans relief serait génial.