remi bonnefoy a écrit:
bonsoir carlesmitja
on a toujours utilisé plusieurs bains en héliogravure et ce depuis toujours. c'est en tout cas comme ça que la technique a été enseignée, en Europe, dans les écoles à la belle époque.seul quelques rare industriels américains ont essayé le mono bain mais leurs tirages ont toujours été de qualités inférieures, juste suffisante pour la presse.
les industriels allemand ont pratiqué le trois bains mais la aussi pour de la qualité inférieure,bien que pas trop mal, seul le rendement comptait.
pour ce qui est de l'héliogravure aujourd'hui, je crois que la qualité du rendu est à mettre en priorité, et chercher à simplifier une technique au détriment de la
qualité est une erreur.l'impression numérique marche très bien, les rendus excellents, ça prend pas de place, c'est propre et rapide.
que recherchez vous ?
rémi
Bonjour Remi Bonnefoy.
Je sais que ce affaire va être polémique. Je vais essayer de répondre avec la majeur neutralité de que je suis capable. À ta question "que recherchez vous?", je dis:
Je suis un photographe qui prend de photos et que, après le traitement dans l'ordinateur, achève une image avec un très belle plage de tons et le niveau de contraste que considère convenable a chaque situation. Se balader par la Nature. Être réceptif à ce que nous entoure. Voir, regarder. Placer le trois pied. Régler l'exposition et faire le click. De retour à la maison, traiter l'archive RAW avec soin. Essayer les modifications locales de contraste. Remémorer les sensations du moment de la prise. Voir, regarder encore une fois. Laisser passer le temps. Revoir à lendemain. Un peut tout changer (ou non) et voilà. L’IMAGE est là. Jusqu'ici la création.
Selon les images, l'archive va rester à l'ordinateur ou dans un disque externe. Quelque fois il va être imprimée au jet d'encre et de temps en temps, je considère aussi la possibilité de montrer l'image en hélio. D'ici en avant, et je peux être en erreur, c'est pour moi le temps du métier (à pas confondre avec l’Art). J'ai déjà l'image et je veux une reproduction. Sur papier de bonne qualité, avec de l'encre, c'est vraie, mais une TRÈS BONNE reproduction de ce que j’ai déjà créé d'auparavant. Pour le moment et après environ soixante-dix essais avec une échelle de gris test et quelques images de paysages et natures mortes, je suis venu à quelques conclusions:
- Les opérations d'exposition à la lumière UV, la pénétration du perchlo dans la gélatine et la morsure du cuivre sont pas phénomènes de caractère linéal.
- Que l'utilisation de plusieurs bains de perchlo pour la morsure est seulement une solution que cherche à résoudre cette manque de linéarité et l'incertitude devant l'impossibilité apparente d'obtenir un bon résultat.
- Passer d'un bain de perchlo a l'autre plus dilué et revenir quelquefois aux plus concentrés, au fur et à mesure qu'on juge visuellement, peut être amusant mais on a pas la sûreté d'obtenir le résultat qu'on désire (nous avons déjà déterminé, au positif, quelle est l'image que nous voulons).
- Encore ce méthode ne garantie pas que le noir soit plus ou moins constante et profonde d'une fois à l'autre. Si la progression montre un avance trop vite vers le blanc, souvent on arrête et le noir a pas reçu la morsure idéale.
Dans mes années de recherche à l'Université, j'ai apprise qu'il faut questionner les choses pour, quelquefois, les changer à meilleur. Profiter les possibilités que nous offrent les nouvelles technologies, c'est souvent la façon d'avancer. Peut être tout ça a un son pas romantique. Pour certaines peut être même entendu comme superbe. Rien de plus mon intention. Quand je utilise seulement deux bains de perchlo et envisage d'en utiliser seulement un, c'est vraie qu'on a besoin de moins espace et que la procédure est moins encombrante, mais je la considérerais pas si ça comporte une perte de plage de gris. Au contraire et dans certaines aspects, la réduction du nombre de bains est pas si facile comme il peut apparaître, donc ce méthode exige un contrôle de la température très précis (0,5ºC) et aussi une exactitude en la concentration du perchlo (0,1ºBé). Ça c'est moins exigeante avec deux bains. Par rapport à la plage de gris, mes résultats avec deux bains sont, actuellement, meilleurs que ces que j'ai pu achever avec quatre et cinq bains et la suite visuelle de la progression de la morsure. Les résultats avec le test échelle de gris sont concluants et font pas partie de l’opinion.
Finalement et comme je envisage une certaine critique dans le ton, je voudrais finir avec quelques remarques. J'ai pas l'intention de convaincre à ces qui veulent suivre à pratiquer les dites techniques anciennes de façon si proche que possible aux méthodes originaux. Il s'agit d'une option aussi valide que les autres. Mais j'ai déjà expliqué qu'il est pas mon choix. En fait, je ne compte pas de convaincre quiconque. Je partage juste mes expériences si elles sont d'intérêt pour les autres praticiens. Je suive à être un photographe qui veut montrer quelques de ses images dans une des formes plus belles qu'on peut choisir pour finir une photographie. La méthode est pour moi seulement le chemin, pas l'objectif.
Amitiés, Carles