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J'ai travaille comme imprimeur et graveur comme professionnel depuis les annees 60 et les presses m'ont toujours interresse.
J'ai commence en apprenant en France sous l'egide du peintre-graveur Jacques Houplain et grace a lui et a un ami Francois Lunven a eu acces a l'immense connaissance de Mr. Jacques Frelaut des Ateliers Frelaut-Lacouriere qui se trouvent peu-etre encore en haut du Funiculaire de Montmartre. Pour me faire la main j'ai travaille pour plus de deux ans, comme journalier, aux imprimeries d'art de J.J.J. Rigal de Fontenay-aux-Roses. J'y ai appris surtout a imprimer les tailles-douce de livre illustres, Decaris, Spitzer. Graduellement j'ai evolue en acceptant les planches d'artistes comme Waroquier, Giacometti, Dali, Survage qui avaient besoin du bain d'acide ou du burin. Apres un sejour en Espagne a la Casa de Velazquez je suis alle aux Etats Unis pour commander un atelier de gravure a Boston, Mass. Comme Francais ayant appris les principes de la gravure europeenne que l'on pourrait appeler classique j'ai eu quelque difficultees a m'adapter au facon de faire du nouveau monde. Une difference tres marque a ete les presses, souvent des Brandts qui sont des presses legere au rouleau superieure creux et au batis non de fonte mais de fer assez flexible et aussi a roulement a bille.
J'ai calcule avoir utilise a peu pres 28 differentes presses a travers ma vie. Les meilleurs, presque toujours du type LeDeuils, allemande electrique, Brandt, Conrad, Kelton et autres. De tres vieilles au rouleau superieure de pres de 40 centimetres et une ou deux dites de table qu'il fallait poursuivre a travers l'atelier a chaque tirage. Donc j'ai mes opinions a ce qui peut constituer une bonne presse, surtout pour la taille-douce. Evidemment on peu accepter l'idee qu'une professionnelle soit differente de la presse d'atelier surtout pour des raisons de poids. J'ai decouvert surtout ici au EU que la presse dictait souvent la facon de preparer la planche, la morsure est differente pour une presse legere par example.
A present j'ai deux presses, une, la plus petite qui m'a ete bien utile, est une Kelton de Brooklyn qui est ce que l'on appelle ici une D-Roller. En bref ce genre de presse permet de rester du meme cote de la presse, une encoche dans le rouleau superieure relache la pression a la fin du parcours et une courroie de cuir avec contre-poid ramene le plateaux a sa place d'origine pour l'impression suivante. C'est similaire du tirage a double passage utilise souvent pour des burins profonds. Ces presses peuvent avoir des dimensions impressionantes et sont dessines definitivement pour la production. Mon autre presse est plus large, rouleau de 22.5 cm de diametre, sur 80 cm de long, en acier solide avec un plateau de 1.60 metre sur a peu pres 2 centimeters d'epaisseur. Le batis que j'ai utilise est de fonte pris d'une vieille Kelton D-Roller que j'ai dismantele et enlargie.
J'ai pense que peu etre apres tant d'annees d'experience je pourrais etre utile dans ce forum et y donner mon grain de sel. Mon Francais est pauvre comme je ne n'utilize pas souvent la langue et il vous faudra me pardonner cette grave faute.
J'ai commence en apprenant en France sous l'egide du peintre-graveur Jacques Houplain et grace a lui et a un ami Francois Lunven a eu acces a l'immense connaissance de Mr. Jacques Frelaut des Ateliers Frelaut-Lacouriere qui se trouvent peu-etre encore en haut du Funiculaire de Montmartre. Pour me faire la main j'ai travaille pour plus de deux ans, comme journalier, aux imprimeries d'art de J.J.J. Rigal de Fontenay-aux-Roses. J'y ai appris surtout a imprimer les tailles-douce de livre illustres, Decaris, Spitzer. Graduellement j'ai evolue en acceptant les planches d'artistes comme Waroquier, Giacometti, Dali, Survage qui avaient besoin du bain d'acide ou du burin. Apres un sejour en Espagne a la Casa de Velazquez je suis alle aux Etats Unis pour commander un atelier de gravure a Boston, Mass. Comme Francais ayant appris les principes de la gravure europeenne que l'on pourrait appeler classique j'ai eu quelque difficultees a m'adapter au facon de faire du nouveau monde. Une difference tres marque a ete les presses, souvent des Brandts qui sont des presses legere au rouleau superieure creux et au batis non de fonte mais de fer assez flexible et aussi a roulement a bille.
J'ai calcule avoir utilise a peu pres 28 differentes presses a travers ma vie. Les meilleurs, presque toujours du type LeDeuils, allemande electrique, Brandt, Conrad, Kelton et autres. De tres vieilles au rouleau superieure de pres de 40 centimetres et une ou deux dites de table qu'il fallait poursuivre a travers l'atelier a chaque tirage. Donc j'ai mes opinions a ce qui peut constituer une bonne presse, surtout pour la taille-douce. Evidemment on peu accepter l'idee qu'une professionnelle soit differente de la presse d'atelier surtout pour des raisons de poids. J'ai decouvert surtout ici au EU que la presse dictait souvent la facon de preparer la planche, la morsure est differente pour une presse legere par example.
A present j'ai deux presses, une, la plus petite qui m'a ete bien utile, est une Kelton de Brooklyn qui est ce que l'on appelle ici une D-Roller. En bref ce genre de presse permet de rester du meme cote de la presse, une encoche dans le rouleau superieure relache la pression a la fin du parcours et une courroie de cuir avec contre-poid ramene le plateaux a sa place d'origine pour l'impression suivante. C'est similaire du tirage a double passage utilise souvent pour des burins profonds. Ces presses peuvent avoir des dimensions impressionantes et sont dessines definitivement pour la production. Mon autre presse est plus large, rouleau de 22.5 cm de diametre, sur 80 cm de long, en acier solide avec un plateau de 1.60 metre sur a peu pres 2 centimeters d'epaisseur. Le batis que j'ai utilise est de fonte pris d'une vieille Kelton D-Roller que j'ai dismantele et enlargie.
J'ai pense que peu etre apres tant d'annees d'experience je pourrais etre utile dans ce forum et y donner mon grain de sel. Mon Francais est pauvre comme je ne n'utilize pas souvent la langue et il vous faudra me pardonner cette grave faute.
